Le coup de pouce vélo booste l’activité de l’atelier du Maillon Solidaire
Submergés ? Pas tout à fait, mais les bénévoles du Maillon Solidaire sont à 100% de leurs capacités depuis la réouverture de l’atelier participatif le mardi 12 mai. Fidèle à sa doctrine qui allie vélo pour tous, recyclage et économie circulaire, l’association a voulu tenir sa place dans le dispositif « coup de pouce vélo » mis en place par le gouvernement. Nous sommes à ce titre le seul atelier associatif du nord Franche-Comté à faire bénéficier les gens du « chèque réparation » de 50€.
26 vélos en quatre demi-journées
Au terme de deux semaines, soit quatre demi-journées d’ouverture, nous avons déjà permis à 26 cyclistes de remettre en état leur monture, sans qu’il leur en coûte un centime. Un chiffre qui met le Maillon Solidaire très au dessus de la moyenne nationale, professionnels compris : selon les chiffres cités hier par Jérôme Valentin, président d’Union sport & cycle (USC) sur France Inter, 3000 vélocistes et associations sont aujourd’hui inscrits sur la plateforme et 30000 vélos ont été réparés en deux semaines. La moyenne s’établit donc à 10 vélos par atelier. Les 15 millions d’euros débloqués par le gouvernement permettent de financer 300000 coups de pouce de 50 euros. La crainte de voir l’enveloppe se vider dès les premiers jours est donc écartée.
A fond !
Tant mieux. Comme les mesures de sécurité sanitaire nous imposent de limiter l’accès à l’atelier à quatre cyclistes à la fois, nous sommes contraints de ne recevoir que sur rendez-vous. Aujourd’hui, les premiers créneaux dont nous disposons sont au 23 juin. Des délais qui peuvent paraître longs, mais là encore, l’associatif n’a pas à rougir. Jérôme Valentin, président du syndicat des professionnels du cycle, estime que les délais d’attente chez les professionnels « se comptent en semaines ».
Comme chacun sait, le cyclisme est un sport simple : « partir à fond, accélérer, finir au sprint ». C’est apparemment ce principe que les bénévoles du Maillon Solidaire mettent en oeuvre dans le cadre du déconfinement.