Les ateliers vélo : mode d’emploi
Le club des villes cyclables en association avec la fédération de L’heureux cyclage a publié un guide des ateliers vélos.
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L’atelier : vitrine des initiatives face à la crise
Avec la crise économique, un intérêt certain se porte sur des initiatives alternatives. Elles sont un moyen de limiter les frais. L’atelier vélo en fait partie, en permettant à tous, d’acquérir et d’entretenir soi-même son vélo à moindre coût. Le maillon solidaire a donc suscité l’intérêt des médias, qui ont réalisé plusieurs reportages. Dans cet article, il est important de rappeler la philosophie d’un tel atelier. Bien sûr, c’est un bon moyen d’économiser de l’argent en trouvant un beau vélo pour pas cher. Cependant, l’atelier a pour but principal de former chacun et chacune à réparer son vélo. C’est le challenge de tous les ateliers vélos qui ont fleuri en France et partout ailleurs. Rendre une personne autonome dans l’entretien de son propre vélo c’est permettre l’estime de soi, le développement d’autres qualités et donc de ne pas dépendre de services souvent chers pour des réparations souvent basiques. Enfin, c’est aussi un lieu où tout le monde peut trouver sa place en s’engageant dans l’organisation de l’atelier, qui fonctionne sur le mode associatif et participatif.
Un nouveau vélo en carton ?
Voici le récit d’un projet fou d’un ingénieur, Izhar Gafni. Il a entrepris de réaliser un vélo avec du matériel très commun : du carton. Après plusieurs prototypes il est parevnu à un vélo capable de rouler. Grâce à de nombreux pliages, le carton est rendu très résitant.
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Lorsque la pollution atteint des sommets…
L’article du Monde de ce 10 janvier explique comment la pollution dans la capitale chinoise bloque plus de 150 vols aériens !
« En plus des nombreuses centrales thermiques à charbon, la pollution à Pékin est alimentée par les industries dans la conurbation et la circulation automobile. Un total de 240 000 voitures supplémentaires sont arrivées en 2011 dans les rues de la mégalopole, où il en circulait déjà 5 millions. » (source: Lemonde.fr)
Inutile de dire que l’industrialisation à outrance et la reproduction du modèle occidental (consommation et automobiles) nuit gravement à la santé des personnes. Il y a là matière à s’interroger…
Rien de mieux que le vélo 😉
A lire: La Chine asphyxiée par la pollution de l’industrie textile
Tourner à droite aux feus rouge
L’article, du quotidien 20minutes, soulignait la généralisation récente de l’autorisation de tourner à droite, pour les cyclistes, au feu rouge à Nantes. Il est bien connu des cyclistes, qu’attendre à un feu rouge alors qu’aucune voiture ne vient ni de la gauche ni d’en face est frustrant ! Pourtant le code de la route s’applique à tous les usagers de la route : vélos et voitures. Ce qui n’est pas sans poser des problèmes devant le nombre de cyclistes qui ne s’arrêtent pas aux signalisations imposant l’arrêt. Néanmoins, il est évident que les routes actuelles sont et les centres urbains sont globalement conçus pour l’automobile et non pour le vélo. Par conséquent, il est difficile de toujours rouler en toute sécurité à vélo. L’utilisation du vélo permet aussi de réduire son temps de trajet par rapport à la voiture (bouchons). Le décret (n° 2010-1390) du 12 novembre 2010 facilite la mise en place de « tourne-droite » par les collectivités locales.
Qu’est-ce que le « tourne-droite » ?
Le « tourne-droite » est un aménagement qui permet aux cyclistes de tourner à droite au feu rouge en respectant la priorité aux piétons et à la circulation générale. Cela se fait en longeant le trottoir. L’aménagement peut être complété par une bande cyclable, qui sécurise le cycliste qui ne déborde pas sur la route pour tourner.
Un aménagement accidentogène ?
Les premiers expérimentateurs (Strasbourg et Bordeaux), et maintenant Nantes, ne font pas état d’un risque d’accident particulier avec les « tourne-droite ». Au contraire une meilleure fluidité serait même observée ! De quoi balayer d’un revers de la main les quelques arguments contre, notamment de la part des automobilistes. D’ailleurs ceux-ci ne voient pas d’un bon oeil la généralisation de ce système. Cela dit, les panneaux ne sont pas installés systématiquement à tous les feux. Il ne s’agit pas d’une généralisation aveugle, voire irresponsable. Le cycliste se sentira ainsi un peu plus considéré et à l’aise en ville.
Espérons que l’initiative de la ville de Nantes servira d’exemple à de nombreuses autres.